Silverstein combat les IA dans "Drain The Blood" ft. Rory Rodriguez de Dayseeker
Après le très bon "Negative Space" en mai dernier, Silverstein (post-hardcore/metalcore/emo) s'associe à Rory Rodriguez de Dayseeker pour "Drain The Blood", un morceau énervé sur lequel les 2 artistes s'inquiètent de la percée des IA dans le domaine artistique !
C'est le 2ème extrait de l'album Pink Moon (seconde partie du projet de double album débuté avec Antibloom au début de l'année), prévu pour le 12 septembre prochain sur UNFD.
Le guitariste Paul Marc Rousseau commente :
"À chaque fois que je commence à travailler sur un album, je m'impose une règle : je ne peux pas abandonner ma première idée. Quoi que je commence le premier jour, je dois le terminer. Habituellement, la chanson finit à la poubelle, mais cette fois, c'était 'Drain The Blood', qui est ma chanson préférée de tout le projet - peut-être même de toute notre carrière.
Le concept de la chanson est très simple : gardez votre IA loin de mon art. Je voulais que chaque partie de la chanson semble inattendue et un peu hors contexte. Irrationnelle et humaine. Comme si une IA n'aurait jamais fait ces choix. Les paroles sont irrévérencieuses et exagérément dramatiques, mais seul le temps dira si elles relèvent totalement de la science-fiction.
Mon moment préféré de la chanson, c'est quand Rory intervient avec : 'Puis-je être honnête maintenant ? Je ne vois pas comment nous pouvons surmonter cet enfer'. Cette phrase semble tellement juste quand c'est lui qui la chante. On dirait qu'il est la voix de la raison, et même lui se sent vaincu par la technologie. Il passe presque par les cinq étapes du deuil et résume tout le concept en 20 secondes".
Le chanteur Shane Told ajoute :
"'Drain The Blood' est notre réponse à la peur croissante que les machines commencent à remplacer ce qui rend la musique (et les autres arts) humaine. C'est un avertissement, un cri de résistance et un rappel que l'émotion ne peut pas être automatisée. Nous voulions que le clip reflète cela, alors Rory et moi nous sommes réunis à Los Angeles pour le tourner dans un studio étrange et inquiétant qui semblait tout droit sorti de Severance ou Black Mirror.
Ensuite, nous l'avons emmené au LA River, en puisant dans l'énergie brute et dystopique de Terminator 2. On avait l'impression de capturer certaines des possibilités les plus effrayantes de l'avenir - celles où la créativité est dépouillée de son humanité. Rory a apporté une énergie tellement brute à la chanson et au tournage. Cela a donné vie à toute la vision".
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