Live Report : The Pretty Reckless @ Zénith de Paris (18/11/2022)
Le Zénith se remplit tranquillement, The Cruel Knives s'occupent de la 1ère partie (ils avaient également ouvert pour le concert de TPR en
2017), le groupe anglais est à la hauteur de
l’événement pendant les trente minutes qui leur sont dédiées.
Il est 20h30 lorsque les premières notes de "Death by Rock and Roll" se font entendre,
on sent le stresse dans la voix de la chanteuse, du coté du guitariste c'est la
crispation qui ressort sur les licks de guitare en fin de refrain.
Mais dès le deuxième couplet le groupe se lâche et la frontwoman Taylor Momsen harangue la
foule avec ses bras pour demander au public d'augmenter les décibels.
Le dernier album est à l'honneur en ce début de set, la qualité du mix n'est pas terrible, on entend par moments un fouillis sonore, cela ne perturbe pas le groupe pour autant. Le chant de Taylor est hypnotisant lorsqu'elle interprète "Only Love Can Save Me Now " (elle expliquait dans une interview que son timbre de voix était dû au fait qu'elle consommait du café et du tabac en grande quantité).
Lumière éteinte sur scène pour quelques secondes et c'est le riff de "And So It Went" qui fait basculer la fosse dans un état second. Session karaoké sur le refrain, l'arrangement en live est vraiment très propre (d'autant plus que l’ingé son a réglé le problème du mix). Ben montre tout son talent en faisant rugir sa Gibson sur le solo, ce dernier rend mieux que sur la version album (pourtant interprété par Tom Morello). Nouvelle extinction des lumières pour nous ramener aux origines du groupe avec l’interprétation de "Make Me Wanna Die", "Miss Nothing" et "Just Tonight" la chanteuse s'amuse avec la fosse sur les refrains. Beau moment de nostalgie même si de nombreuses personnes dans la salle ont oubliées les paroles..
Une nouvelle fois la scène est plongée dans le noir pour une durée plus longue que d'habitude, les lumières reviennent et c'est Ben Phillips qui s'adresse à la salle, pour ceux qui en doutaient encore, Pretty Reckless est un groupe et ne se repose pas uniquement sur Taylor ; les musiciens ont du talent et on assiste a une belle complicité entre la chanteuse et son guitariste au moment de "Sweet Things", les deux voix s’entremêlent parfaitement, encore une fois l'arrangement live est parfait.
Depuis le troisième morceaux et ce jusqu’à la fin
du concert, chaque chanson se termine par une extinction des lumières sur scène et une pause de vingt à trente secondes, ce qui en
devient énervant, d'autant plus que cela casse la dynamique du concert. Il
semblerait que le guitariste n'utilise qu'une seule guitare, certains morceaux
sont dans une tonalité alternative ; Ben Phillips doit sans doute
changer ou vérifier son accordage entre les chansons.
"It's time to fuck up world!"
lâche Taylor avant d’entonner "Witches Burn". Une nouvelle fois les
refrains se transforment en karaoké géant, il en sera de même avec "Going to Hell" et
"Heaven Knows". Les morceaux durent plus longtemps que prévu, ce qui permet à Taylor de continuer a couper ses refrains pour laisser la foule les terminer. Moment
culminant avec les "GOING TO HELL" repris à l'unisson sur le titre
éponyme. De son coté Ben se charge des solos avec un rendu toujours aussi bien maitrisé.
Il est déjà l'heure du rappel, dos à la scène avec le point en l'air la chanteuse remobilise une dernière fois la fosse : "I've said it before and i'll say it again it's time to fuck up world" et c'est donc avec "Fucked Up World" que le groupe va terminer son show, avec au milieu un solo de batterie qui va clairement trainer en longueur avec très peu de variation (n'est pas Rob Bourdon qui veut). Le reste du groupe revient pour un dernier refrain et en profite pour saluer une ultime fois les fans.
On ne remerciera jamais assez Taylor Momsen d'avoir "fucked up" Hollywood pour créer son groupe, avec plus de dix ans de carrière et quatre albums à succès. La réputation de Pretty Reckless n'est plus à faire surtout lorsque la plupart des morceaux sont taillés pour le live. On notera une belle complicité entre les membres du quatuor. De son coté quand elle n'est pas en mouvement la chanteuse est à la guitare (sur "My medecine" ou encore "Take Me Down"), sans compter les nombreuses interactions avec le public. Vivement la prochaine tournée avec on l'espère un guitare tech pour éviter toutes ces coupures entre les morceaux.
Pastaga
Setlist :
1. Death by Rock and Roll
2. Since You're Gone
3. Only Love Can Save Me Now
4. And So It Went
5. Make Me Wanna Die
6. Miss Nothing
7. Just Tonight
8. Sweet Things
9. Withes Burn
10. My Medicine
11. My Bones
12. Going To Hell
13. Heaven Knows
14. Take me Down
Encore :
15. Fucked Up World
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