La Dispute : 4ème extrait du futur album avec l'ambitieux "Environmental Catastrophe Film" !
Alors que le groupe a fait un comeback réussi le mois dernier avec un trio de singles énervés, réussissant à toucher à nouveau les fans des débuts, La Dispute (emo/spoken word) poursuit sur sa bonne lancée avec un 4ème extrait de son futur album : "Environmental Catastrophe Film", une ambitieuse pièce de 9 minutes en 3 actes ! Et le screamo est de retour.
Le chanteur Jordan Dreyer commente :
"L'acte deux - plus ou moins le centre thématique de l'album - est une chanson unique divisée en trois parties. Elle commence avec un garçon près d'un ruisseau dans une zone boisée près de chez lui, tenant une tortue hargneuse au-dessus de l'eau qui coule, avant de suivre son chemin sinueux jusqu'à la rivière autour de laquelle la ville a été construite, et à travers une brève histoire de la ville elle-même : sa colonisation, la création de l'Église réformée chrétienne, et l'industrie du meuble qui a dominé sa croissance économique initiale.
De là, nous revenons au garçon près du ruisseau. Il voit son propre manque de contrôle dans la créature qui se débat, puis à nouveau à l'église, écoutant un sermon sur les doctrines calvinistes de la prédestination, de la dépravation totale de l'homme, et de la grâce irrésistible du dieu de sa famille. À la fin, il retourne pour la première fois à l'âge adulte dans cette même église, pour les funérailles d'un vieil ami mort par suicide, d'où la conversation revient au ruisseau comme métaphore de la vie et du temps, et à ce sur quoi nous avons le moins de contrôle : que nous ne pouvons ni arrêter son mouvement ni changer la direction qu'il prend sans cesse.
Dans la section finale, l'histoire de l'industrie du meuble de la ville revient comme une métaphore supplémentaire, nous présentant comme du bois brut, fixé dans le tour du temps et tourné contre sa lame, pour enlever à chaque rotation des fragments de soi vers de nouvelles formes - peut-être utiles, peut-être belles, peut-être pas. Et alors que les couches enlevées tombent au sol, elles sont balayées à la fin de la journée et jetées dans la fournaise : pour brûler et être inhalées comme fumée, ressenties comme chaleur, et revenir un jour comme pluie depuis l'atmosphère où elles se sont dissipées. Ce qui reste sur le tour prend un sens - placé comme des lattes dans des dossiers de chaises ou comme des pieds de table - et à partir de cette image, l'attention se resserre à nouveau : sur la vie avec une autre personne - où, finalement, le narrateur trouve son propre réconfort face au tumulte - à travers les meubles déplacés et utilisés par eux d'une maison partagée à une autre, et la personne avec qui il les a partagés".
No One Was Driving the Car, le 1er album du groupe en 6 ans, est prévu pour le 5 septembre 2025 sur Epitaph (précommande).
L'album tire son inspiration du film Sur le chemin de la rédemption (2017) et d'un accident mortel impliquant une Tesla autonome, explorant des thèmes existentiels comme le malaise face à l'apocalypse technologique et le besoin humain de trouver du réconfort dans le chaos. Le titre No One Was Driving The Car provient d'une déclaration d'un officier de police à propos de cet accident.
Ce nouveau single est présenté sur les plateformes sous la forme d'un single 1 titre intitulé II.
1. I Shaved My Head
2. Man With Hands And Ankles Bound
3. Autofiction Detail
4. Environmental Catastrophe Film
5. Self-Portrait Backwards
6. The Field
7. Sibling Fistfight At Mom’s Fiftieth / The Un-sound
8. Landlord Calls The Sheriff In
9. Steve
10. Top-Sellers Banquet
11. Saturation Diver
12. I Dreamt Of A Room With All My Friends
13. No One Was Driving The Car
14. End Times Sermon
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