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Bring Me The Horizon : Oli a fait une retraite avec des moines au Brésil pour sortir d'un "endroit très sombre"

Oliver Sykes, le chanteur de 34 ans de Bring Me The Horizon, dont le dernier EP, Post Human: Survival Horror, s'est classé à la 1ère place des ventes la semaine de sa sortie (physique), a déclaré qu'il avait fait une "cure de désintoxication spirituelle" en restant dans un ashram au Brésil avec sa femme, la mannequin brésilienne Alissa Salls. 

Dans une interview avec le tabloïd anglais The Sun, Oli explique : 

"Pendant un moment, je me suis rendu dans un endroit très sombre, un endroit où j’étais déjà allé, mais c’était le début d’une belle chose qui me retrouvait. Je pense que tout le monde a vécu un certain niveau de cela pendant la quarantaine. Même les personnes les plus positives ne peuvent se cacher du fait que nous vivons des temps très sombres. C'était de la dépression pour moi, bien sûr, mais ce pire type de dépression où ce n'est pas comme si vous vous sentiez triste mais où vous ne ressentez rien du tout. Vous êtes vraiment déconnecté de vos propres émotions.

À quelques heures de l’endroit où habite la famille d’Alissa, il y a en fait un ashram, un ashram Hare Krishna, et ils nous ont invités à y rester. Donc, pendant la plus grande partie d'un mois, nous sommes allés vivre dans un ashram, sans tous nos appareils et déconnectés et avons vécu fondamentalement comme si nous étions Hare Krishna pendant un mois. 

Nous nous sommes réveillés à cinq heures du matin et avons prié Krishna et avons chanté et dansé, pour simplement nous connecter avec qui nous sommes. Et ces gens ne sont que les personnes les plus heureuses du monde, ces moines, vous allez les rencontrer et ce sont les gens les plus positifs et spirituels, et je me suis juste dit que je veux un morceau de cela. Je veux voir à quoi ça ressemble. 

C'était comme une cure de désintoxication pour être honnête. Je suis allé en cure de désintoxication il y a quelques années pour de la drogue. Mais quand je suis arrivé ici, c'était une cure de désintoxication, mais de tout… problèmes émotionnels, dépendance aux appareils, dépendance à être musicien. J'ai appris à rester tranquille et à me réveiller et à penser que je n’avais rien à faire aujourd'hui et c’est absolument parfait."

Le musicien, qui a écrit beaucoup de textes contre la religion, la voit désormais d'un nouvel œil après avoir séjourné dans le monastère :

"Il y avait certainement beaucoup de questions que je me posais quand j'étais là-bas. Je me sentais presque mal parce que je pensais que si le gourou principal connaissait certaines des chansons que je chante sur Dieu, voudraient-ils de moi ici ? J'ai parlé au gourou et j'ai exprimé ces préoccupations.

Je lui ai dit que j'aimais vraiment ses principes et sa façon de voir les choses. Ils croient que vous servez Dieu, donc tout ce qui arrivera à vous arrivera, vous devriez simplement en être heureux et béni et ne pas toujours vouloir plus. J'ai dit que j'aimais vraiment ce concept et que je pourrais l'utiliser dans ma vie pour être plus heureux. C’est le système de religion organisé avec lequel j’ai un problème, la façon dont il divise les gens. Mais maintenant sur le plan spirituel, je pense qu'il est vraiment important de croire en quelque chose de plus haut et de plus grand que soi-même."

Ces dernières années, les charts ont été dominés par le rap et la musique hip-hop, mais Oli pense que la pandémie pourrait être le catalyseur d'une résurgence de la musique rock : 

"Ce ne sont que des tendances. Au début des années 2000, le rock était de la musique pop, et maintenant c'est du hip-hop et de la house. Cela revient par vagues. Et il ne fait aucun doute dans mon esprit qu’à un moment donné, le rock sera à nouveau la chose la plus importante au monde. À un moment donné, les gens ont soif d'émotion brute. C'est juste le reflet de l'époque et j'ai en quelque sorte ce sentiment. J'ai le sentiment que la musique rock est née d'une période dépressive avec les Beatles après les guerres mondiales.

Le problème, c'est qu'avec le coronavirus, peut-être que les gens ont cessé de se connecter autant avec des rappeurs chantant sur des voitures chères et vivant à The Hills et les gens pourraient se dire, 'Hé bien, ça ne signifie plus rien pour moi. Je traverse ces moments difficiles et sombres, j'ai besoin d'écouter les gens en parler.' Je pense que grâce à ça, la scène rock s'agrandira à nouveau."

Le magazine lui parle ensuite d'Arctif Monkeys, l'autre groupe de Sheffield, dont le chanteur, Alex Turner, était au même lycée qu'Oli à l'époque, juste une classe au-dessus, et déclare qu'il adorerait travailler un jour avec eux : 

"Il y a quelques années, nous étions à un festival et Alex jouait et je suis juste entré dans les coulisses, le coin VIP où les gens prennent un verre, et il m'a juste vu du coin de l'œil et a dit : 'Wow, j'ai attendu des années pour ça !' Il a couru vers moi et m'a donné un gros câlin d'ours et j'ai été tellement surpris par ce qui venait de se passer. Et il m'a dit 'J'ai regardé toutes vos vidéos sur YouTube, comment ça se passe…'

Je veux dire, il était un peu joyeux, mais je ne pouvais pas y croire. Ils font partie des plus grands groupes du monde, et on est allés à l'école ensemble, mais je ne l'avais pas vu venir. C'était un moment super cool. J'adorerais faire quelque chose avec eux, collaborer d'une manière ou d'une autre. C'est juste un truc dingue qu'on soit allés tous les deux dans la même école et qu'on ai tous les deux bien réussi. Ils ont été une inspiration pour mon groupe, nous avons regardé comment ils ont choisi des choses et nous avons pris beaucoup de notes. Ce serait donc super de faire quelque chose avec eux à un moment donné."


BMTH, visiblement toujours au Brésil d'après les photos publiées sur leurs réseaux sociaux, ont commencé la composition de leur nouvel EP qu'ils annoncent "émotionnel". Un extrait à tendance electro/emo voire screamo peut d'ailleurs être écouté ci-dessous : 

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