The Early November : nouvelle tuerie emopunk avec "What We Earn"
Après "About Me" en octobre dernier, le duo emopunk The Early November revient avec un petit brûlot super efficace, "What We Earn", nouvel extrait du 7ème album éponyme à venir le 14 juin prochain via Pure Noise Records (précommande). Une collection de 10 chansons qui rend hommage à ce que le groupe est, était et doit encore devenir.
Sur le nouveau single, le leader Ace Enders partage : "'What We Earn' a été la première chanson écrite pour l'album, et probablement aussi la plus intense. Il s'agit de prendre conscience que le plafond de verre au-dessus de nos têtes est soutenu par les murs que nous construisons tout au long de notre vie."
Depuis sa formation dans le New Jersey en 2001, le groupe, composé maintenant du frontman Ace Enders et du batteur fondateur Jeff Kummer - s'est constamment efforcé de trouver la version la meilleure et la plus définitive de lui-même.
C'est un album qui relie le passé, le présent et le futur, et en tant que tel, marque ce qu'Enders appelle "un point ou un point d'exclamation dans notre phrase". Il ne s'agit pas en soi d'un nouveau départ, mais néanmoins d'une emphase qui signifie, selon les mots d'Enders encore, "un moment charnière" pour eux deux.
"L'étincelle initiale de cet album a été la frustration", dit-il. "Bien que nous grandissons à bien des égards et que c'est une belle chose de pouvoir faire ce que nous faisons, il est né de l'impression de faire la même chose encore et encore, et de cette mentalité 'Je m'en foutiste', mais je creuse vraiment en profondeur artistiquement en ayant en tête que si c'est le dernier, alors je veux que The Early November ait enfin l'album qui soit assez bon pour être l'album éponyme."
"Il y a eu tellement de hauts et de bas tout au long de la carrière de ce groupe", ajoute Kummer, "mais c'est devenu très sombre. Et une grande partie de cet album en découle, mais nous sommes toujours là avec une collection de toutes nouvelles chansons et ça semble bien. Je me sens plus connecté que jamais auparavant à l'esprit d'Ace avec ce disque."
Quatre chansons sur le disque sont nommées d'après des cartes de tarot :
"C'est peut-être parce que je suis plus âgé", dit Enders, "mais quand je suis dans une situation difficile à essayer de comprendre quel est le prochain tournant dans la vie que je dois faire pour rester sain d'esprit, c'est presque comme si vous vous retrouviez en regardant ce genre de cartes. Et quand quelqu'un se retire et que vous n'aimez pas ou que cela n'a peut-être pas de sens, vous l'examinez et essayez de lui donner un sens. Il s'agissait donc de s'accrocher à n'importe quoi ou à n'importe qui pour me dire quoi faire, qu'il s'agisse d'un pouvoir mystique ou d'une diseuse de bonne aventure. Beaucoup de ces chansons sont des luttes, essayant de donner un sens à ces moments précis - de tirer une carte qui ne reflète pas ce que vous voulez qu'elle reflète et qui n'est pas ce que vous espériez - et où elles vous placent dans dix ans. Il s'agit vraiment de regarder à l'intérieur et d'essayer de rejouer ces choses qui vous empêchent de dormir la nuit."
1. The Empress
2. The Magician
3. About Me
4. What We Earn
5. We Hang On
6. The Fool
7. Tired Of Lying
8. The Dirtiest Things
9. The High Priestess
10. It Will Always Be
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