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Live Report : ten56. + Dream State + DALI + FreeHowling @Trabendo de Paris (03/05/2025)


C'était un plateau brutal qui se jouait le 3 mai dernier au Trabendo de Paris. Une soirée très attendue des coreux, si l'on en croit la foule qui s'amassait devant la salle même en avance. Le phénomène ten56. a rapidement su s'imposer en France et à l'international, et voir des groupes français briller comme ça est toujours un réel plaisir qu'on ne manque pas de venir apprécier !

FreeHowling

La soirée a commencé avec le groupe de hardcore parisien FreeHowling. Même si la salle n'était pas encore remplie, leur énergie était explosive et n'a pas manqué d'entraîner le public dans les premiers pogos de la soirée. De la violence de "Chaos" au rap maîtrisé de "V", le cocktail était complet pour préparer une bonne entrée en matière où les circle pits s'enchaînaient. Le groupe nous avait même préparé une petite surprise en invitant Vincent de NDKH pour chanter "Unagi" sur scène avec lui. Une pépite !

 

The Dali Thundering Concept

Dans la même veine, c'est DALI qui a enchaîné rapidement avec la même intensité. Le public eut à peine le temps de souffler, les voilà repartis dans des pogos déjantés ! Le groupe en a profité pour expliquer souhaiter revenir à l'essentiel, et simplifier leur nom par juste DALI. Ils ont joué de nouveaux morceaux comme "TEARGAS" et "White Rabbit", qui ont continué d'entretenir la foule dans cette boucle infernale. Les quelques petites touches electro accompagnées des twerks amusants ont fait de ce set un moment très divertissant, entre chant et baston.

 

Dream State

Peut-être le seul point négatif de la soirée, la présence des Gallois Dream State en support. Complètement différent en terme de style que le reste, plus axé sur les mélodies que sur la violence, on a vu la salle se vider un peu à l'arrivée du groupe. De notre côté, on avoue avoir un peu de mal depuis le changement de chanteuse qui nous avait fait adorer le groupe à l'origine. Cependant, Jessie arriva à entretenir l'énergie de la soirée avec une prestation haute en couleurs et la violence du moshpit suffira à entretenir la bonne ambiance de la soirée. Même si on a déploré des passages en voix claires un peu approximatifs, les cris et la lourdeur de certains passages firent quand même le taf et un a même vu un wall of death se former ! C'est aussi avec un plaisir non dissimulé qu'on a eu plaisir à chanter les anciens titres comme "White Lies" ou encore "Primrose" qui termine le set. Malgré un son qui tranche un peu avec le reste de la soirée, le groupe a su remplir son rôle de chauffe et nous ont laissé impatients de la tête d'affiche de la soirée.

ten56.

Devant une salle maintenant bondée, le groupe a envahi les planches du Trabendo sous des acclamations gigantesques. Des les premières secondes, c'est la violence assurée et à peine commencé, le groupe s'est déjà vu gratifié de crowdsurfers à la chaine, récupérés par un Aaron aux anges. Il ne manquait pas d'ailleurs de prendre quelques instants entre les morceaux pour remercier le public d'être venu, de les avoir soutenus depuis si longtemps au point de faire sold out sur cette date dans la capitale. Sur des chansons iconiques comme "Diazepam", c'était le bordel absolu et on pouvait voir avec plaisir les grands sourires sur tous les visages. Sur "Yenta", les femmes ont été mises à l'honneur en leur réservant le mosh pit, sans pour autant faire redescendre l'énergie de la bagarre ! Même si le chanteur, anglais d'origine, s'excusait de ne pas avoir assez de vocabulaire pour nous remercier correctement, on pouvait lire la joie sur son visage et cela valait tous les mots. Avec "PTY FCK", le groupe a montré que son nouvel album est tout aussi brutal et promet de superbes titres. Jessie de Dream State rejoignit le groupe sur scène pour chanter "Ender" juste avant le rappel qui lui, se fit plus d'abord calme. Aaron parlait de ses addictions qui ont mené au titre "IO", qu'il exécuta en rap sans faute, introduit par un "J'suis ni chanteur ni rappeur mais j'ai des choses à dire". Les derniers frissons se firent sur le dernier titre, "Boy", accompagné d'une violence pure et du plus gros wall of death de la soirée. Une fin brutale et intense qui a laissé tout le monde vidé, mais heureux ! Le groupe a su répondre aux attentes de tous et tout le monde s'est donné à fond, en témoigne la chaleur intenable qui régnait dans le Trabendo à la fin de la performance. On a qu'une hâte : les revoir prochainement !

Texte : Margot Patry

Photos : Garnet

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