Becko casse les influenceurs avec son nouveau single, "Cyberfriend" !
Peut-être connaissiez vous Marco "Becko" Calanca au sein de la formation post-hardcore italienne Hopes Dies Last, dans laquelle il a officié de 2004 à 2015 en tant que bassiste, claviériste et voix claire. Il s'est lancé en solo depuis 2016 dans son projet d'"anime core", Becko, concrètement un mélange d'electro, emo et metal (ça vous fait penser à un autre grand groupe du moment ? On en reparle plus bas).
Pour son nouveau single, "Cyberfriend", Marco a décidé de casser de l'influenceur, écrivant une chanson en réaction contre l’idolâtrie débile qu'il constate tous les jours sur la toile. Le premier d'une série de singles à venir cette année, avec un nouvel album complet à la clé.
Interviewé par Alternative Press, il nous explique d'avantage le processus de composition et comment il occupe ses journées durant le confinement :
"Cyberfriend" combine le rock, l’EDM et même quelques éléments metal. Qui ou quoi vous a le plus influencé pour expérimenter le mixage de genre ?
Depuis que je suis enfant, j’écoutais du nü metal, du rock et de l’emo. Quand j’ai grandi, j’ai commencé un groupe de metalcore avec certains de mes meilleurs amis appelé Hopes Die Last. Nous avons fait le tour du monde, et ce fut l’une des meilleures expériences de ma vie. Je suis dans cette période où je veux essayer de mélanger mes goûts passés et présents, y compris la musique électronique, en essayant de faire quelque chose de nouveau et différent. Je suis toujours amoureux de Linkin Park. Ils étaient l’un de mes groupes multigenres préférés.
Raconte-nous l’histoire derrière la chanson. Quelles expériences personnelles, le cas échéant, t'ont inspiré pour écrire et enregistrer cette chanson ?
Je m’ennuyais à regarder Netflix et les fils Instagram, puis j’ai vu un meme de Chiara Ferragni [ndlr : blogueuse et styliste italienne] qui m’a incité à regarder son documentaire "incroyable". Cela m’a amené à pas mal détester la nouvelle vague d’enfants qui sont super riches et célèbres en ne faisant rien sur Instagram, Tiktok ou Youtube, inspirer quelqu’un d’autre pour être comme eux. Pour la musique, j’étais dans cette phase fan de Billie Eilish de deux jours, donc j’ai mélangé mon style emo-rock avec ce que j’écoute maintenant.
Quelle a été la partie la plus difficile de l’enregistrement de cette chanson ? Quelle a été la partie la plus facile ?
J’ai transféré mon studio d’enregistrement chez moi pour cette quarantaine, et les voix sont enregistrées dans trois studios différents avec trois micros et préamplis différents, donc leur appariement était assez difficile. La partie la plus facile, je pense, a été les guitares en général. Toujours un plaisir de les enregistrer !
Comment fais-tu preuve de créativité pour rester en phase avec toi-même et avec tes auditeurs pendant cette période d’auto-isolement ?
Je ne suis pas ce genre de gars qui va dehors pour faire la fête et tout ça. Je me sens à l’aise à la maison avec ma fille, mon chien et mon écureuil. C’est mon endroit heureux. J’essaie de me réveiller tous les jours à la même heure pour faire ma musique et travailler pour les autres aussi. Être occupé est la meilleure chose à faire pour éviter cette période merdique dans l’histoire humaine et être productif avec ce que vous aimez le plus est parfait.
Qu’espères-tu accomplir cette année ? À quoi les auditeurs peuvent-ils s’attendre ?
Le 29 mars, je devais aller à Tokyo pour un voyage amusant avec ma copine, et j’allais aussi jouer dans mon pays préféré, mais cette quarantaine ne me permettait pas d’aller jouer. J’espère vraiment que je peux encore aller jouer de nouvelles chansons de mon prochain album qui sortira cette année grâce à mon label Fixt !
Sur le 5 titres Genesis sorti cette année, Becko a notamment réalisé des reprises de "mantra" de Bring Me The Horizon et "Crawling" de Linkin Park, on ne résiste pas à l'envie de vous les faire partager :
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